Réunion du 18 octobre 2006

Publié le par Pons Léopold


80 personnes à sa réunion publique

Un bon point pour Pons

Léopold Pons sera candidat à la prochaine élection municipale ou soutiendra une grosse pointure adhérant à son projet.

Léopold PONS, conseiller municipal de l'opposition, a entamé. mercredi sa campagne qui le mènera vers la prochaine élection municipale. Il sera candidat ou soutiendra une forte personnalité adhérent à son projet. Dans cette dernière hypothèse, il ne cache pas que «Bernard Kouchner pourrait faire un excellent maire de Douai ». C'est pour fédérer les énergies et monter un projet avec et pour les Douaisiens qu'il a créé une association, Dialogue, Action, Réflexion, Douai 2010 (DARD). Avant d'organiser une première réunion publique, Léopold Pons assurait que la présence d'une vingtaine de personnes, le 18 octobre, l'aurait pleinement satisfait. Ils étaient près de 80 ...


45 minutes de stationnement gratuit

La chapelle de la maison des associations a accueilli mercredi dernier la première réunion sur invitation proposée par DARD 2010, et son président Léopold Pons. Cette première prise de contact a permis à ce dernier de mesurer le crédit qui lui était accordé. Sur ce premier point, il était intéressant de constater la présence de deux adjoints au maire, Jacques Mercier et Chantal Brisabois, du commissaire divisionnaire honoraire Jacky Maréchal.

Remarquablement animée par la journaliste Anne Beaumeister, la réunion a eu le mérite de créer une interactivité entre Léopold Pons et sa garde rapprochée, d'une part, et l'assistance, d'autre part. Le jeu de questions-réponses a débouché sur plusieurs propositions de l'élu. En matière de stationnement au centre ville, il est favorable à la gratuité pendant 45', le temps de faire ses courses, et à une forte tarification par la suite pour éviter le phénomène des voitures occupant les places du matin au soir. Pour ce faire, il créerait aussi un corps d'agents municipaux ayant un rôle préventif et répressif, d'accueil et de renseignements pour les Douaisiens et les touristes, per­mettant aux personnes de traverser la rue ... Chacun aurait la responsabilité, en permanence, d'un secteur du centre-ville.


Un centre commercial place d'Armes


Concernant la circulation, devenue un véritable point noir à Douai, Léopold Pons estime qu'en raison d'un indice de fréquentation faible du tramway, il serait judicieux d'autoriser les voitures à circuler sur sa voie et à laisser la priorité au tram quand il se présentera. .« Cela pourrait être une solution pour résoudre le problème du pont d'Esquerchin », pense-t-il. Un homme dans la salle, visiblement excédé par cette situation, a pris le micro: « il y a 20 ans, les bourgeois d'Orchies venaient faire leurs courses à Douai. Aujourd'hui, c'est tellement le bordel que plus personne ne .vient. On est enfermés dans notre propre ville. »

Consciente delà montée en puissance de Valenciennes au détriment de la cité des Géants, l'assemblée a interrogé le conseiller municipal sur ce qu'il ferait pour re-dynarniser la ville. Réponse : « il faut renforcer le centre-ville pour rendre la ville attractive. Pourquoi ne pas construire un centre commercial sur la place d'Armes? Pour gagner la bataille de l'emploi dans le Douaisis, donner du boulot à nos jeunes, il faut faire venir des entreprises, et donc séduire les cadres et en particulier leurs épouses. Nous devons donc avoir une offre commerciale diversifiée et intéressante mais aussi proposer des animations. »


Une troupe de binbins

L'élu ne veut pas toucher aux sacro-saintes fêtes de Gayant, mais ajouter deux nouveaux événements : un carnaval, en février ou en mars, marqué par la présence d'une troupe de .. binbins ; un spectacle son et lumière autour du beffroi chaque semaine de l'été, à l'image du Puy du Fou.

Désormais, Léopold Pons va réunir chaque vendredi tous ceux qui partagent sa vision de ce que doit être Douai 2010. Ou en tout cas, tous ceux qui « souhaitent voir Douai redevenir une ville à la pointe de l'économie, du tourisme, de la culture et du sport ». « Un gros travail nous attend, reconnaît-il. Seul, aucun d'entre nous ne pourra y arriver. Tous unis, l'espoir est permis. Nous n'allons pas refaire le monde mais nous nous devons de refaire la ville que nous aimons. »

FRÉDÉRIC AUBERT

Publié dans La presse en parle

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